"Un seul article dans un journal parisien, un appel aux artistes étrangers séjournant dans la capitale, et le miracle s'opéra. Un, deux, puis dix, puis vingt peintres, des sculpteurs, des poètes, des écrivains, vinrent s'installer. Les vieilles masures en ruine furent relevées. Sous l'impulsion d'un homme féru d'histoire et d'archéologie, M.Franck Delarbre, avec l'aide d'un maire dynamique et compétent, M.Rieu, le village s'anima d'une vie nouvelle. D'Argentine, du Brésil, d'Uruguay, des confins du monde civilisé des télégrammes arrivaient": "REtenez habitation même en ruine, Arrivons..." Progrès, 4 septembre 1950 |
"Comme dans un conte de fées,
ce qui s'était tassé dans l'ombre
et la poussière s'est révélé,
ce qui était voué à la mort
a connu à nouveau la caresse
du soleil et le rire des grandes
personnes sérieuses, promues
subtilement, elles aussi, à une
nouvelle enfance."
Combat, 31 août 1949 "Au début les vieux du village riaient sous cape: "Eh! que va-t-il bien inventer avec tous ces étrangers?..." se disait-on à l'oreille. Les résultats sont là: Alba se réveille lentement de sa léthargie de plusieurs siècles." Extrait "Alba la Romaine ouvre ses portes à l'actualité", Georges Monteux, 1950 "A côté de l'artiste, de l'intellectuel, de ceux qui, en un mot, aiment la campagne, le calme, le pittoresque, il y a ceux qui croyaient pouvoir acheter, pour quelques billets de mille, une belle demeure avec tout le confort! Ceux-la repartirent la mine déconfite... Ces déconvenues furent largement compensées par l'enthousiasme des autres... de ceux venus dans leur costume peinture ou terni par la poussière de la pierre qu'on travaille..." D'Alba à Balazuc, Combat, 31 août 1949 |